L'AMO:
Les prestations obligatoires de CNSS ne couvrent pas le remboursement des frais médicaux. C'est en vu de couvrir les soins du bénéficiaire que l'Assurance Maladie a été crée.
Depuis l'été 2005, l'affiliation à l'Assurance Maladie au Maroc est devenue obligatoire pour les sociétés, mais toujours gratuite pour les salariés qui paient en réalité une partie lorsqu'ils cotisent à la CNSS. L'application de la loi s'applique à une catégorie large de public, dont les personnes assujetties au régime de sécurité sociale (CNSS) en vigueur dans le secteur privé.
Les bénéficiaires de l'AMO :
L'assurance maladie obligatoire de base couvre le souscripteur ainsi que tous les membres de sa famille qui sont à sa charge, à condition qu'ils ne soient pas bénéficiaires à titre personnel d'une assurance de même nature.
La couverture :
La couverture médicale comprend le remboursement des frais médicaux et les soins. Le taux de remboursement des soins est de :
70% de la tarification de référence pour les soins prodigués par le privé
90% du même tarif pour les soins et les actes prodigués par les hôpitaux publics
Les prestations obligatoires de CNSS ne couvrent pas le remboursement des frais médicaux. C'est en vu de couvrir les soins du bénéficiaire que l'Assurance Maladie a été crée.
Depuis l'été 2005, l'affiliation à l'Assurance Maladie au Maroc est devenue obligatoire pour les sociétés, mais toujours gratuite pour les salariés qui paient en réalité une partie lorsqu'ils cotisent à la CNSS. L'application de la loi s'applique à une catégorie large de public, dont les personnes assujetties au régime de sécurité sociale (CNSS) en vigueur dans le secteur privé.
Les bénéficiaires de l'AMO :
L'assurance maladie obligatoire de base couvre le souscripteur ainsi que tous les membres de sa famille qui sont à sa charge, à condition qu'ils ne soient pas bénéficiaires à titre personnel d'une assurance de même nature.
La couverture :
La couverture médicale comprend le remboursement des frais médicaux et les soins. Le taux de remboursement des soins est de :
70% de la tarification de référence pour les soins prodigués par le privé
90% du même tarif pour les soins et les actes prodigués par les hôpitaux publics
LA CNSS:
Crée en 1961, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale du Maroc (CNSS) est un organisme public chargé de gérer le régime de sécurité sociale des salariés. La CNSS assure à la fois la collecte des cotisations auprès des entreprises et le versement des prestations aux salariés.
Les services de la CNSS à destinations des salariés sont :
Le versement de prestations familiales : aide sanitaire familiale, allocations familiales
Le versement de prestations sociales à long terme : pension de vieillesse, pension de survivants, pension d'invalidité
Le versement de prestations sociales à court terme : indemnités journalières de maladie, indemnité journalière de maternité, congé de naissance, allocation de décès
Les taux des cotisations dues à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale sont :
Part patronale
Part salariale
a) Prestations familiales sur la base de la masse salariale globale (taux en vigueur à compter du 1er septembre 2005)
6,5%
0
b) Prestations sociales sur la base de la masse salariale plafonnée à un salaire mensuel de 6.000 Dhs (Total)
8,60%
4,29%
- Prestations à court terme
0,67%
0,33%
- Prestations à long terme
7,93%
3,96%
Les services de la CNSS à destinations des salariés sont :
Le versement de prestations familiales : aide sanitaire familiale, allocations familiales
Le versement de prestations sociales à long terme : pension de vieillesse, pension de survivants, pension d'invalidité
Le versement de prestations sociales à court terme : indemnités journalières de maladie, indemnité journalière de maternité, congé de naissance, allocation de décès
Les taux des cotisations dues à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale sont :
Part patronale
Part salariale
a) Prestations familiales sur la base de la masse salariale globale (taux en vigueur à compter du 1er septembre 2005)
6,5%
0
b) Prestations sociales sur la base de la masse salariale plafonnée à un salaire mensuel de 6.000 Dhs (Total)
8,60%
4,29%
- Prestations à court terme
0,67%
0,33%
- Prestations à long terme
7,93%
3,96%
LES ACCIDENTS DU TRAVAIL:
Parmi les risques professionnels, les accidents du travail (AT) arrivent largement en tête et leur impact économique est indéniable. Si le coût moyen d’un accident reste relativement faible (12.000 dirhams pour un accident grave et 5.000 dirhams pour un accident dit simple ou sans séquelle), le coût global moyen annuel des sinistres AT atteint 1,4 milliard de dirhams. Mais les pertes indirectes peuvent être de 1 à 3 fois supérieures au coût du sinistre. L’enjeu économique de la prévention des AT n’est donc pas à démontrer. En novembre 2002, l’entrée en vigueur de la loi 18-01 rend l’assurance AT obligatoire pour tous. Jusqu’alors, ils étaient régis par des textes de 1927 et 1963 qui n’incitaient nullement l’entreprise à s’inscrire dans une dynamique d’assurance à l’exception de certaines professions comme les marins-pêcheurs ou d’organismes soumissionnaires de marchés publics. Pour Jamal Belahrach, directeur général Afrique du Nord de Manpower, «les entreprises avaient pour seul objectif de faire du profit en minimisant leurs charges et ce, avec la complicité du législateur». Certains étaient assurés, d’autres non.Cependant, pourAbdelwahab Nougaoui, DGA du groupe AFMA (Agence franco-marocaine d'assurance), «il est inexact d’affirmer qu’auparavant peu de sociétés étaient assurées». D’après lui, «l’assurance était obligatoire de fait puisque le capital constitutif de rente subissait une majoration automatique de 60% en l’absence d’assurance». Parallèlement à l’avènement de l’assurance AT obligatoire, les prestations telles les indemnités journalières ont été revues à la hausse et les polices grimpèrent de 132%. Face au branle-bas de combat déclenché par cette augmentation sans précédent et après arbitrage du Premier ministre, la loi incriminée fut amendée en juin 2003 et les prestations diminuées.En conséquence, l’augmentation des primes fut ramenée à 12%. L’obligation légale d’assurance a eu un effet pervers incontestable, souligne un responsable de Gras Savoye, car un certain nombre de sociétés ont, dès lors, opté pour «l’officieux». La raison essentielle qui a incité 20 à 30% des entreprises à ne pas renouveler leur contrat découle de l’obligation légale de produire mensuellement, et également en cas d’AT, aux assureurs le bordereau de déclaration à la CNSS. Selon Nougaoui, «on préfère ne pas s’assurer plutôt que de payer le juste prix». D’autres sociétés décident de ne déclarer qu’une partie de leur effectif à la CNSS de façon à réduire leurs charges d’assurance. Or pour Belahrach, souscrire une assurance AT «doit être pensé en terme d’investissement et non en terme de coût». En effet, «plus il y a d’AT, plus les arrêts de travail augmentent et, par conséquent, la compétitivité s’en voit diminuée», poursuit-il. Cependant, Gras Savoye relève que, dans certains secteurs comme le textile ou le BTP, les primes atteignent parfois 20 à 25% du salaire. Les patrons concernés éprouvent donc le sentiment d’engloutir un peu plus leurs entreprises pour chaque dirham supplémentaire dépensé en charges sociales. S’enclenche alors un véritable cercle vicieux où ces employeurs se mettent en marge de la loi et font fi de la prévention. Mais à qui incombe le rôle de les sensibiliser à la prévention? Pour l’instant, les courtiers sont seuls sur le terrain. Pour la prise en charge d’un AT, le législateur exige la production du bordereau de CNSS. Si le nom de l’accidenté n’y figure pas, la compagnie d’assurance n’intervient pas. Or, certains employeurs peu scrupuleux omettent de déclarer la totalité de leur effectif. Une sensibilisation accrue des salariés à leur droit semble donc nécessaire pour enrayer ce fléau. On est également en droit de se demander si les pénalités légales sont suffisamment dissuasives. D’après les assureurs, au moins 10% des sinistres sont de complaisance. L’implication étroite des dirigeants dans la procédure de déclaration permet de contrer ces problèmes d’intégrité. Après vérification de la véracité des faits, les patrons ne déclarent que les véritables AT, pas ceux du lundi matin ou des veilles de fêtes. A l’instar de tous les autres secteurs, le taux d’Incapacité Partielle Permanente (IPP) -qui permet de calculer le montant de la rente viagère attribuée à un salarié victime d’un AT- n’échappe pas à la corruption. Déterminé à l’amiable entre les parties et entériné par le tribunal ou, en l’absence d’accord entre les protagonistes, à l’issue d’une procédure judiciaire, l’IPP peut donner lieu à des tractations peu scrupuleuses dont employeurs, médecins, avocats et juges sont parfois complices. Certaines cliniques sont également de mèche. Pour Belarach, «les entreprises doivent changer d’état d’esprit. Leur responsabilité sociale passe non seulement par le paiement de l’impôt et la déclaration de tous les salariés sans exception à la CNSS mais aussi par la sécurité et la prévention». Il insiste également sur «la nécessité de règles claires en matière de procédures et de jugements pour mettre fin aux tractations et à la corruption qui sont pénalisantes pour l’entreprise et se traduisent par des surcoûts imprévisibles».Optimiser sa police AT?L’optimisation d’une assurance AT passe obligatoirement par la maîtrise et le contrôle de la sinistralité. A métiers identiques, pas de primes uniques. Celles-ci sont «à la carte», en fonction du comportement d’une organisation et de l’importance qu’elle accorde à la prévention en matière de sécurité. Plus le taux de sinistralité d’une entité est élevé, plus les primes augmentent et pénalisent non seulement les résultats financiers de l’organisation mais également sa compétitivité. Comment expliquer, qu’au sein d’une même branche d’activité, le nombre d’AT puisse varier de pratiquement zéro à un nombre astronomique? Ces écarts résultent de déficits chroniques impardonnables en matière de sécurité dus à l’absence de prévention, clament en chœur assureurs et chefs d’entreprises structurées. La prévention fait donc bien figure de panacée même si aucune formule magique ne s’applique en la matière. Chaque cas est particulier et chaque entreprise se doit de mettre en place des procédures adaptées à ses spécificités ainsi qu’un contrôle de l’application des mesures existantes. Outre l’impact positif d’une prévention efficace sur la compétitivité, toute entreprise a intérêt à avoir une police AT profitable qui lui octroie une participation aux bénéfices d’environ 40% du résultat de son contrat sans compter la révision potentielle à la baisse de ses primes. L’implication des dirigeants au plus haut niveau est la clé d’une prévention efficace. A cet égard, Nougaoui cite en exemple Dupont de Nemours, un des champions mondiaux de la sécurité, où le PDG lui-même doit immédiatement être informé du moindre accident.Dans certains cas, un changement de management ou un engagement de ce dernier permet de diviser le nombre d’accidents par dix. Filali El Garch, responsable prévention chez AXA, souligne l’intérêt commun des assureurs et des employeurs pour la prévention. A titre d’exemple, AXA organise des conseils de prévention suite à la survenance d’un AT, des séminaires dédiés aux chefs d’entreprises, aux directeurs RH ou aux responsables de la sécurité ainsi que des formations spécifiques pour les salariés. Contrairement à ce qu’avancent certains, les professionnels affirment que l’analphabétisme ne constitue pas un handicap à la prévention et se surmonte aisément par le biais de formations adaptées.Hygiène et santé, oui mais...Sur le plan humain, une situation dangereuse dans le travail constitue une gêne génératrice de démotivation et de moindre productivité sans oublier les conséquences désastreuses sur le climat social. Loin d’être exhaustif, le nouveau Code du travail constitue un début de réponse en matière de protection des travailleurs et d’amélioration des conditions de travail. Outre la prise en compte d’un certain nombre de facteurs environnementaux tels l’éclairage, la ventilation ou le bruit, le texte aborde de façon généraliste l’instauration de comités de sécurité et de services médicaux au sein des entreprises ainsi que des notions de sensibilisation et de dangerosité de l’équipement. «Cependant, en l’absence de réglementations spécifiques et détaillées, les dispositions légales sont difficilement applicables pour les entreprises», explique Filali El Gharch qui souhaite que les autorités créent rapidement les conditions nécessaires à l’application effective des textes. Les nouvelles dispositions légales n’ont malheureusement pas comblé la lacune en matière de maladies professionnelles (MP). En l’absence d’obligation légale d’assurance MP et ce, malgré la pression des courtiers, les compagnies d’assurance persistent dans leur refus d’assurer les personnes fortement exposées aux produits toxiques ou à environnement à haut risque comme les mines. Belahrach déclare non sans ironie que «si au Maroc, on en était à se préoccuper de l’ergonomie du matériel de bureau, cela signifierait qu’un bond en avant de plus d’une dizaine d’années aurait été accompli». Et de rajouter: «Il ne faut pas rêver, le gars qui meurt de faim veut manger tous les jours, ce n’est pas du caviar dont il a besoin!». Et ce n’est pas Catherine Durand, directeur général d’Intertek, laboratoire expert en textile, qui le contredira. Experte en audits sociaux dans l’industrie textile, dans 75 à 80% des cas, elle constate l’encombrement des allées, la non-sécurisation des monte-charges, la condamnation des issues de secours ou le port très aléatoire de gants de sécurité sans parler de l’hygiène douteuse des installations. Bref, la prévention n’est manifestement pas encore à l’ordre du jour pour tous!
NEGOCIER SON SALAIRE:
Réclamer une augmentation constitue à n'en pas douter une des étapes les plus délicates de votre vie au sein de l'entreprise.Il faut l'aborder avec prévoyance et méticulosité. La première étape de votre démarche consiste à vous faire une meilleure idée du salaire à exiger pour votre poste. Demandez par exemple un avis à des collègues, visitez les salons professionnels et vérifiez les salaires des offres d'emploi correspondant à votre poste. Cette connaissance sera votre principal atout dans vos négociations avec vos employeurs.Pour négocier le plus efficacement possible, le moment le plus propice est celui de l'embauche. Ici, l'exigence de fermeté est maximale car à moins d'avoir obtenu des concessions sur ce point, vous ne changerez pas de rémunérations avant de nombreux mois.N'ayez pas peur de parlez franchement à votre interlocuteur mais restez diplomate et crédible. Des revendications trop importantes par rapport à vos compétences vous desserviront toujours.Une fois dans la société, il est préférable d'avoir six mois d'ancienneté avant de demander une première augmentation. Dans certaines entreprises, chaque salarié passe un entretien une fois par an. Ce moment est idéal pour évoquer ce sujet délicat mais vous pouvez aussi le faire lors d'une promotion, d'une mutation ou lors d'une période faste pour l'entreprise.Les négociations s'opèrent habituellement avec le responsable du service recrutement mais avant cette étape, vous pouvez toucher un mot de vos revendications à votre supérieur hiérarchique direct.La négociation doit s'effectuer sur un pied d'égalité avec votre interlocuteur mais évitez toutes situations conflictuelles. Ne parlez pas de vos difficultés financières personnelles, cela concerne votre vie privée. De même, ne comparez pas votre salaire à celui de vos collègues, cela pourrait passer pour une incapacité à vous intégrer dans une équipe. Ne cherchez pas non plus à faire du chantage du genre : « C'est ça ou je quitte l'entreprise », cela briserait la confiance que votre employeur a mise en vous. Si celui-ci refuse ou repousse l'échéance, cherchez à contacter un autre responsable.si vous pouvez.
LES SALAIRES DES CADRES:
Les indemnités qui ont la cote• Logement, représentation, carburant...• Moins d’engouement pour l’intéressementPrime de transport, voiture de fonction, prime de représentation… les entreprises se montrent de plus en plus imaginatives et élargissent la palette des avantages pour rémunérer leurs cadres. La dimension variable de la rémunération devient importante. L’enquête 2007 sur les salaires des cadres de L’Economiste/Sunergia fait ressortir que 78% des cadres se font gratifier de toutes sortes de primes. Au total, une quinzaine ont été recensées. Elles sont généralement distribuées en fonction de la qualité du cadre. Tout dépend aussi du degré de responsabilité et de la position hiérarchique. Le montant des primes attribuées aux directeurs diffère de celui que l’on accorde aux chefs de service. La responsabilité n’étant pas la même, les objectifs fixés non plus. Les primes variables les plus répondues sont la prime sur le bénéfice (24%), la prime sur objectif (20%), la prime de rendement (16%) et la prime selon la croissance du chiffre d’affaires (9%). Ce qui fait penser que les entreprises corrèlent de plus en plus entre salaire et performance individuelle. C’est même la grande tendance puisque les augmentations collectives sont de plus en plus délaissées au profit de l’individualisation salariale.De façon générale, ce «revirement» dans la gestion des ressources humaines ne peut
s’effectuer sans la mise en place d’un système d’évaluation de la performance qui permettrait de déterminer à qui les primes doivent être distribuées. Mais si des changements sont intervenus dans le mode de rétribution des salariés, il n’en reste pas moins que les entreprises sont toujours réticentes sur le volet intéressement. L’enquête de L’Economiste révèle qu’elles sont même avares: 4% des cadres seulement bénéficient de formules d’intéressement. Nous sommes encore loin de ce qui se pratique ailleurs. En tout cas, la distribution de stock-options est encore une pratique rare dans l’entreprise marocaine. Dans l’enquête L’Economiste/Sunergia, on en retrouve dans aucune entreprise de l’échantillon. L’intéressement se décline donc le plus souvent en augmentation de salaires (30,5%), promotion (30,5%), cadre de travail (30,5%), prime trimestrielle (30,5%) et prime annuelle (30,5%). La participation aux bénéfices est accordée à deux cadres sur dix. L’une des particularités de la politique de rémunération des cadres est la juxtaposition de nombreuses primes et indemnités. Chaque entreprise adopte la politique qui lui permet «d’optimiser» l’impôt. Mais l’optimisation peut déboucher sur des acrobaties. Une des grandes banques marocaines verserait à ses salariés la prime de rendement séparément du salaire pour ne pas la faire figurer sur le bulletin de paie et adoucir le poids de l’IR. La règle est que l’ensemble des composantes du salaire sont imposables à l’exception de certaines indemnités. C’est le cas par exemple pour celles destinées à couvrir les frais engagés dans l’exercice de la fonction mais à condition qu’elles soient justifiées. Le plus souvent cette rubrique sert «de fourre-tout». Mais les agents du fisc surveillent particulièrement les compléments de salaire. L’assiette sociale a connu des changements. Depuis 2005, elle a tenté de s’aligner sur l’assiette fiscale. La sécurité sociale plafonne les exonérations pour un certain nombre de primes et d’indemnités.A côté des primes variables, le bulletin de paie des cadres contient de nombreuses indemnités fixes. Elles sont généralement fonction du niveau hiérarchique. Celle qui revient le plus souvent est l’indemnité de transport: elle concerne cinq cadres sur dix. Son montant varie entre un maximum de 21.468 dirhams et un montant minimum de 262 dirhams par mois selon l’enquête 2007 sur les salaires des cadres de L’Economiste/Sunergia. Mais la moyenne de cette prime s’élève à 2.292 dirhams. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’indemnité de représentation n’est pas généralisée dans les entreprises: elle est servie à 39% des cadres seulement. La moyenne accordée est de 3.505 dirhams par mois mais elle peut atteindre jusqu’à 23.700 dirhams par mois, selon l’enquête sur les salaires des cadres de L’Economiste/Sunergia. L’indemnité de logement concerne 37% des cadres. Les entreprises versent en moyenne 2.152 dirhams et peuvent aller jusqu’à 20.000 dirhams par mois. Divers avantages non financiers entrent également dans le package des cadres. Ils sont ainsi 80,5% à bénéficier d’une retraite complémentaire, 49% d’une assurance vie et 40% d’une assurance retraite. Autres avantages en nature: les ordinateurs (57%), le téléphone mobile (51%) et la voiture de fonction (18%) sont les plus répandus. L’on constate aussi que les entreprises préfèrent acheter le téléphone à leurs collaborateurs et optent généralement pour des abonnements avec forfait. La tendance est à l’attribution de cartes carburant (65%). Des prêts pour le financement des constructions (38,6%) et pour l’achat de véhicules (31%) sont de plus en plus accordés.
LE SMIG:
L’approche du 1er mai refait surgir le débat sur la revalorisation du SMIG. Les différents partenaires sociaux ont été reçus par le Premier ministre. D’autres rounds sont prévus.Changement dans l’approche suivie jusque-là dans le cadre du dialogue social. Le Premier ministre, Driss Jettou, qui a reçu récemment les partenaires sociaux, a demandé aux syndicats et aux patrons de discuter directement des amendements relatifs au code du travail. La préférence aux négociations directes permet d’aller rapidement de l’avant, explique-t-on. D’aucuns n’hésitent pas à dire qu’à l’approche des élections, «Le gouvernement refile la patate chaude au patronat». De source proche du dossier, l’on indique que dans le contexte actuel, il est peu probable de voir une revalorisation directe du SMIG, l’économie marocaine étant soumise déjà à rude concurrence par l’Asie et l’Europe de l’Est. Cela même si cet environnement concurrentiel est en train d’évoluer aussi bien à l’Est que chez les mastodontes asiatiques. L’entrée de la Lituanie dans l’Union européenne a provoqué le triplement du SMIG, passé de 200 à 600 euros entre 2004 et 2006. Dans le Maghreb, le SMIG marocain est moins cher qu’en Tunisie, mais, précise, ce dirigeant d’une PM casablancaise, la productivité est meilleure en Tunisie. En fait, estime Bouchaib Serhani de Gesper Services, «l’on ne doit pas nous comparer aux Chinois, pays dont la monnaie est dévaluée par rapport au reste du monde». Et de préciser que «la main-d’œuvre n’est plus un critère aussi déterminant dans la décision de l’investisseur». Pour cet autre membre de l’équipe dirigeante de la confédération patronale marocaine, «les discussions sont ouvertes et concernent tout aussi bien le SMIG que la médecine du travail. Un deuxième round est prévu avec le Premier ministre. Mais à valeur d’aujourd’hui, aucune décision n’est encore prise». Les syndicats, reçus aussi par Driss Jettou dans le cadre du dialogue, soulignent la nécessité d’augmenter le SMIG et de réviser la politique salariale. D’ici le 1er mai, partisans et adversaires de l’augmentation de ce salaire minimum pourront donc croiser leurs arguments. A noter que la dernière révision était de 10%, exécutée en deux temps courant 2004. Dans tous les cas, explique Youssef Alaoui, président de la FISA (Fédération du secteur avicole), «les discussions sont ouvertes, mais aucune décision n’est prise. Avec le Premier ministre, il a été question du SMIG comme de la medecine du travail et de beaucoup d’aspects liés au code du travail. En tout cas, l’actuel gouvernement, qui a réglé plusieurs dossiers dont ceux relatifs à la dernière opération de promotion exceptionnelle qui a bénéficié à quelque 700 000 fonctionnaires et à la révision de l’impôt sur le revenu», dit maintenir la porte du dialogue ouverte.
LES SALAIRES DES JEUNES DIPLOMES:
J’aurai bientôt mon diplôme, et bientôt je serai sur le marché de l’emploi, comment dois-je annoncer mes prétentions salariales ?Sachez en premier lieu que le marché de l’emploi obéit aussi aux lois de l’offre et de la demande. N’oubliez pas que c’est le premier poste qui décidera de votre valeur sur le marché puisqu’il vous donnera de l’expérience.Surtout ne vous sous-évaluez pas, ne vous surévaluez pas non plus. Il est aussi dangereux pour vous de demander un salaire trop faible que trop fort : si vous visez trop bas, le recruteur risque de penser que vous sous évaluer vos capacités, mais aussi l’intérêt du poste qu’il vous propose, à l’inverse, ne soyez pas trop exigent avant de pouvoir faire vos preuves.Consultez les annonces :Les offres d’emploi sont une mine de renseignements, elles s’accompagnent parfois d’une estimation de la rémunération prévue par l’employeur, vous pouvez ainsi vous faire une idée précise de la moyenne des salaires proposées par l’emploi sollicité.Demandez autour de vous :Renseignez vous auprès de votre entourage sur les salaires proposés à votre type de profil, demandez aux anciens de votre école ou universités par rapport aux fourchettes de salaires à annoncer !Est ce qu’il existe une grille de rémunération par type de profil ?Il existe grosso modo une fourchette par famille de fonction, mais un même poste peut valoir différemment d’une entreprise à une autre, cela peut dépendre de la taille de l’entreprise, de sa notoriété, du secteur d’activité, de la politique de rémunération, et des besoins qu’elle a pour vos compétences. Cela dépend aussi de votre diplôme, vos stages mais surtout de votre potentiel et votre capacité à bien vous vendre. Evaluez l’ensemble de ces éléments au préalable avant de vous engager sur un montant.En général, pour un jeune diplômé sans expérience, la première rémunération pourrait tourner autour de :Commercial : A partir de 8 000 DH BRUT.Cadre Financier : A partir de 11 000 DH BRUT.Comptable : A partir de 4 500 DH BRUT.Cadre Marketing : A partir de 9 500 DH BRUT.Assistante Marketing : A partir de 7 000 DH BRUT.Secrétaire : A partir de 4 500 DH BRUT.Cadre RH : A partir de 11 000 DH BRUT.Assistante RH : A partir de 7 000 DH BRUT.Logisticien : A partir de 9 500 DH BRUT.Administrateur Système : A partir de 9 500 DH BRUT.Administrateur Réseau : A partir de 9 500 DH BRUT.Chef de Projet : A partir de 12 500 DH BRUT.Technicien : A partir de 6 500 DH BRUT.Cadre Qualité : A partir de 11 000 DH BRUT.